ANDREE RAYBAUD : FUTUR






INTRODUCTION EXTRAIT


[...]Les nations n’étaient plus souveraines. Les XXX gouvernaient la planète, n'étant pas identifiable chacun doutait de leur existence ! Les nations aux mains de gestionnaires eux-mêmes aux ordres de pouvoirs centralisés émanation des XXX les gouvernements n'avaient aucune marge de manoeuvres.
[...]C’est dans cette ambiance délétère qu’Henri et Martine essayaient de survivre[...]
Chaque catégorie d'individus recevait les mêmes émoluments calculés par tranche d'âge. Les unions libres n’étant plus autorisées, seuls les couples enregistrés sous un numéro qu’ils gardaient toute leur vie pouvaient prétendre à une vie sociale, quand l’homme ou la femme décédaient celui qui restait ne pouvait se remarier. Ceux qui prenaient le risque d’avoir plus d’un enfant, la norme en vigueur, voyaient leur salaire amputé de telle sorte qu’il leur devenait impossible de nourrir leur famille ce n’était, non pas, le seul, mais un des moyens de réguler les naissances. Quant aux malades ou infirmes qui ne pouvaient plus travailler, rejetés par la société qui ne les nourrissait pas, acheminés vers des villes usines - chaque cité avait la sienne - dont le secret était bien gardé: personne ne savait ce qu’il advenait d'eux,chacun étant préoccupé que de sa propre survie, ils étaient vite oubliés ; certains pensaient : les animaux de laboratoire ne servant plus aux expériences, que ces humains rejetés par la société les avaient remplacé[...]

[...]Henri et Martine avaient perdu leur identité : prénoms et patronymes remplacés par un code,les individu faisaient partie d’un tout et ce tout, instrument du pouvoir ne vivait que pour servir ses intérêts[...]
[...]la transmission de la connaissance n’était plus qu’orale. Dans un monde où l’on ne communiquait plus que par écran interposé, l’écriture propre à chaque peuple avait été remplacée par un nouveau graphisme universel[...}

Dès leur plus jeune âge, les nouvelles générations avaient été conditionnées par un système éducatif essentiellement axé sur les mathématiques et la technologie. Des écrans géants recouvraient les façades des murs des cités, s’y bousculaient truffés de messages subliminaux, « l’information » censurée, les slogans, les luttes acharnées que se livraient les groupes pour accéder au pouvoir, saturant les cerveaux de sons, de bruits, savamment dosées, de pensées toute faites, au point que l’individu n’ayant plus la faculté de raisonner par lui-même avait perdu toute velléité.....................

.....................La population du globe était jeune. Les parents dont les enfants se mariaient et engendraient à leur tour se voyaient séparés. Les familles telles qu’on les avait connues dans le passé, n’existaient plus. Dans les générations précédentes, la vie avait un prix, on la prolongeait au-delà du raisonnable. Quand la démographie devint incontrôlable, des laboratoires mirent au point des virus sans vaccins possibles, ni remèdes avérés : ils furent inoculés à certains types d’insectes, dont on savait qu’ils avaient des cibles de prédilection. Et comme en dépit des précautions prises, des oligarques furent infectés on abandonna à regret ce moyen de propagation. Ces virus restèrent en latence, le temps pour eux d’entamer d’autres phases de leurs infinies mutations. Cependant que des chercheurs mettaient au point des médicaments dont l’inefficacité enrichissait les monopoles pharmaceutiques............

....................Les guerres se jouaient virtuellement avant d’embraser instantanément des régions du globe où l’on avait décidé d’établir des zones d’influence. Savamment entretenus, les feux de guérillas meurtrières puisaient leurs forces dans les ferments politico-religieux, mais ces conflits qui s’enflammaient comme de l’amadou, aussi dévastateurs fussent-ils ne permirent pas de réduire notablement la population de la planète, alors, des famines furent provoquées qui endeuillèrent le monde et le pouvoir central caressa l’espoir de voir réduit enfin la population du globe..............

......................Des laboratoires de recherche créèrent de nouvelles variétés de plantes à croissance rapide qui devaient remplacer le carburant fossile. Les terres n’avaient plus été cultivées pour nourrir mais pour accroître les profits des compagnies qui cultivaient l’or vert Les engrais, les cultures intensives, les organismes génétiquement modifiés laissèrent dans les sols surexploités, des germes qui rendirent stériles les semences. La terre dénaturée n’eut plus la capacité de se régénérer. Alors, les industriels mirent au point de nouveaux engrais qu’ils distribuèrent, dans un premier temps, gratuitement, puis, leur coût fut si exorbitant que les agriculteurs, ne pouvant les acheter, durent renoncer à leurs terres. Désormais, les oligarques détenaient la totalité des terres agricoles

..................De nouvelles religions, des sectes émergeaient puis disparaissaient. Les états avaient permis leur mise en place : les sommes colossales qu’elles engrangeaient alimentaient leurs caisses noires, mais elles devinrent un état dans l’état et ceux-là même qui les avaient autorisées, les éliminèrent les unes après les autres.En recouvrant la liberté leurs adeptes devinrent un danger pour la stabilité du pouvoir en place................

.................Après de grands bouleversements : les blocs Asiato-Européen et Afro-Américain avaient succédé aux blocs Américano-Européen et Afro-asiatique. ………………………………………

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